Parole de musicien
Si tu ne connais pas les Kinks, c’est que tu ne dois pas les connaître.
Si tu ne connais pas les Kinks, c’est que tu ne dois pas les connaître.
On s’espère d’égalité entre genres à ce jour et pourtant les robots sont genrés.
On ne parle pas à un robot comme à une personne. Probablement qu’on lui ordonne, plus que l’on lui parle.
Et si une personne ordonne, elle attend une réponse rapide, et pourrait se fâcher si celle-ci tarde, ceci en entraînant cela, elle pourrait être tentée de prendre l’ascendant sur la machine, tout en la percevant au travers de ses caractéristiques vocales humaines.
Et celles et ceux qui vivent avec un.e assitant.e personel.le dans leur maison, que développent-ils inconsciemment de cette relation ? Et leurs enfants ?
L’interfaçage homme-machine devrait peut-être se situer dans un autre registre, et pourquoi pas dans celui qui lui est dévolu, ce langage existe déjà sous bien des formes.. littéraires.
Libre de creuser ce que j’ai. J’ai une conscience, je peux explorer cette conscience pendant des années, jusqu’à la rendre suraiguë, éveillée. Et capable d’une certaine distance vis-à-vis des désirs et des comportements que mes neurones miroirs me poussent à imiter. […Il faut] “se libérer du connu”, c’est-à-dire de tous les conditionnements et fanatismes dont nous avons été contaminés, de tous les mimétismes rivaux qui jalonnent notre existence et nous imprègnent.
Tiré de “Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner”, propos de Jean-Michel Oughourlian recueillis par Patrice Van Eersel, Le Livre de Poche, 2015
Je ne joue pas de rôle. Je suis incapable de faire ce qui ne me ressemble pas. Je n’ai pas changé d’attitude ni de convictions avec le temps. Je n’ai pas non plus exposé ma vie privée, ce qui doit induire une forme de respect. J’ai juste essayé d’être le plus possible en accord avec moi-même, et je pense qu’ils aiment cela.
Toute une vie passé, ils ont compris qui j’étais.
Tiré de Jacques Higelin avec Valérie Lehoux (2015)
Merci pour tout, Jacquot!
Les assoiffés de pouvoir ne supportent jamais la liberté qui les remet en question. Où qu’ils soient.
Tiré de Jacques Higelin avec Valérie Lehoux – Je vis pas ma vie, je la rêve
L’esprit n’aime pas le vide, alors il opère des manœuvres d’évitement et il se réfugie dans des rêves qu’il baptise vérité.
Tiré du “Miroir de sang”, de Brent Weeks, Bragelonne 2017
«Bref, je regardais la télévision. Pas une seule fois pendant ces mois-là une idée intelligente ou une émotion n’émana de l’écran, et j’en vins à envisager ce média comme subversif : de par ses tromperies, ses mensonges assumés, sa lâcheté, sa bêtise, sa violence gratuite, ces personnalités dégoûtantes que l’on pousse dans les bras de notre jeunesse, sa soumission rampante et infinie à nos fantasmes, la télévision sape la force de caractère, la vigueur, et pervertit de manière irréparable tout notion de réalité. Mais c’est un média tendre et aimant; et lorsqu’il a accompli son oeuvre destructrice et réduit le spectateur au stade d’enfant baveux et écervelé, telle une gironde génétrice, il se tient toujours prêt à nous accueillir entre ses seins aux brunes aréoles.»
Extrait du «Dernier stade de la soif», de Frederick Exley.
Extrait de Economix, de Michael Goodwin et Dan E. Burr, Editions Les Arènes, 2013
L’histoire économique vulgarisée dans un média facilement abordable! Un joli travail, qui permet une révision loin des doctrines officielles et académiques. Une approche à mettre entre toutes les mains, qui, avec un parti pris quant aux faits mis en évidence, reste objectif et donne une vision claire de comment on en est arrivé à la gestion actuelle du monde.
Extrait du “Scorpion”, tome 7, de Stephen Desberg et Enrico Marini (lui-même Suisse), éditions Dargaud, 2006