Libre de creuser ce que j’ai. J’ai une conscience, je peux explorer cette conscience pendant des années, jusqu’à la rendre suraiguë, éveillée. Et capable d’une certaine distance vis-à-vis des désirs et des comportements que mes neurones miroirs me poussent à imiter. […Il faut] « se libérer du connu », c’est-à-dire de tous les conditionnements et fanatismes dont nous avons été contaminés, de tous les mimétismes rivaux qui jalonnent notre existence et nous imprègnent.

Tiré de « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner », propos de Jean-Michel Oughourlian recueillis par Patrice Van Eersel, Le Livre de Poche, 2015