Sans artifice
Gardons cette place comme un lieu sans production d’intelligence artificielle.
C’est inutile, ça pollue et ça ne rend pas plus intelligent.
Un îlot qui deviendra rare dans le grand web.
Gardons cette place comme un lieu sans production d’intelligence artificielle.
C’est inutile, ça pollue et ça ne rend pas plus intelligent.
Un îlot qui deviendra rare dans le grand web.
Parfois, j’ai la triste impression en discutant avec des gens, que les mots que nous utilisons ne signifie pas la même chose dans chaque esprit.
Je comprends bien le besoin du cerveau humain de combler un vide par une adaptation, une approximation personnelle. Cela semble assez naturel. Ce que je trouve plus problématique, ce sont les interlocuteurs qui restent figés sur une fausse interprétation, sans se donner la peine de comprendre qu’ils peuvent la corriger, la faire évoluer et ainsi faciliter le discours d’une part, mais surtout leur propre conception du monde d’autre part.
C’est un peu comme si, bien que les mots soient les mêmes, les concepts associés derrière étaient si différents, qu’il n’est plus possible de communiquer.
Si un jour j’écris un livre, je l’intitulerai « la violence des cons ».
En bossant dans le numérique, sur des processus innovants, je me trouve fréquemment face à des gens qui croient qu’on peut venir à eux avec la solution miracle pour résoudre tous leur problèmes, et que ça ne doit rien leur coûter!
Heureusement de plus malins ont compris que les logiciels se construisaient en se confrontant au terrain et qu’il était utile de nourrir ceux qui les développent!
Peut-être que le monde dans lequel nous vivons, dans tous ces côtés que l’on aimerait voir disparaître, n’est finalement que l’amas des frustrations de la succession de générations humaines?
Et comment être assez fort.e.s pour d’une part arrêter d’en produire? Et dégager la montagne existante d’autre part? Le tout dans un temps record?
Si la résilience est la solution, la méditation ou les drogues douces sont certainement celles qui permettront de canaliser notre médiocrité.
Si, en plus, elles permettent de favoriser nos atouts, alors nous aurions une maigre chance.
Merci les journaux, merci les politiques!
Et bravo, il ne vous aura fallu que 50 ans pour oser parler de ce qui se sait depuis bien longtemps… mais en effet, ce n’est pas très vendeur…
Élément essentiel pour l’évolution. Il est seulement possible d’imaginer sur des bases qui ont déjà existé, un amalgame de fragments, des choses possibles, déjà faîtes, vécues, vues, rêvées, souhaitées, … réorganisées dans un nouvel ordre toujours et encore.
Quid de la créativité, de l’innovation? C’est dans l’assemblage qu’elles se réalisent!
Le principe même d’un gros système hiérarchique amène une fatalité si pratique: en rentrant en relation qu’avec les couches directs, supérieure et inférieure, il devient tellement aisé de considérer celles et ceux qui sont plus bas de l’échelle comme des pions. Sans relations directs, les hommes et les femmes du système ne sont que des noms dans un dossier, et il est bien plus simple de prendre des décisions iniques et d’oublier, décideurs et décideuses, que tout comme vous ce sont des gens, des êtres humains sur qui vos choix auront des conséquences que vous ignorerez, tout en en restant le plus loin possible pour votre confort.
D’ailleurs ne sont-ce pas les armées qui ont mis cela en place?
Au commencement, les Humains souhaitèrent dresser une nouvelle ville qui tutoierait les cieux.
Incapables de l’imaginer eux-mêmes, ils demandèrent de l’aide aux Géants, qui acceptèrent bien volontiers.
Apres plusieurs années de labeur, lorsque les plans étaient dessinés, lorsque les premières tours se dressaient, les Lâches et les Envieux décidèrent de poignarder les Géants dans le dos, pour les faire disparaître et se glorifier de leur travail.
Ils ignoraient que les Géants avaient la peau si dure, ni qu’ils étaient immunisés contre le poison qui enrobaient leurs lames.
Attristés devant tant de petitesse, les Géants partirent pour construire une nouvelle ville avec les Méritants, pour y accueillir celles et ceux qui n’ont pas de toit. Rien d’ostentatoire, juste un lieu où il fait bon vivre et où le respect de chacun s’installe naturellement hors des rédactions inutiles.
Celles et ceux qui restèrent dans la première ville, se trouvant désemparés, incapables de faire perdurer l’œuvre commencée, se tournèrent alors vers les Nains. Ceux-ci, experts en mines, les convainquirent qu’il fallait creuser le sol pour trouver la richesse.
Bien loin de leur idéologie de départ, ils se mirent à créer des galeries tout autour, et même sous les tours.
Que deviendra ce peuple? Prendra-t-il conscience, trop tard, de ses erreurs ou finira-ta-il simplement écrasé par sa stupidité?
Être pris pour un délinquant, alors qu’on ne demande qu’à exprimer sa créativité.