La mémoire est en chacun de nous
Les gens que l’on oublie ont tous une histoire à raconter.
A son image
Quand je vois un type avec une casquette à l’envers sur la tête et la ceinture du pantalon sur les genoux, je ne peux m’empêcher de penser que si Dieu a fait l’homme à son image il doit avoir l’air parfaitement ridicule.
En clair…!
Extrait de « l’histoire du conteur électrique » par Fred, Editions Dargaud, 1995
miam miam
Il ne faut pas confondre société de consommation et société de cons sans sommation.
Parce qu’on aura été prévenus, quand même.
Le bruit des journaux
Les journaux, je n’ai jamais pu m’en passer et pourtant je ne les aime pas. J’espère chaque matin trouver noir sur blanc un peu d’intelligence, et je me tache les doigts sur des papiers graisseux d’encre, pour rien. Ce qui m’étonne, c’est la rapidité avec laquelle ces gens trouvent à écrire sur tout. Dans une vie normale, normalement perdue, normalement obscure à elle-même, bien peu de choses se passent, et pour les dire avec justesse, il faut souvent des années et des années. Là, les mots viennent en même temps que les événements – ce qui fait qu’il n’arrive rien que du bruit. C’est une question d’argent, je suppose : tant de pages à remplir chaque jour , coûte que coûte. D’argent et d’angoisse : il en va du silence comme de l’amour. On passe sa vie à les fuir.
Extrait de « La folle allure », de Christian Bobin.
Évidence ?
Les gens que l’on oublie
Ont la mémoire qui rétrécit.
Hum…
En Suisse on n’a pas le droit de laisser nos espoirs en berne.
Tous au chaud
Au lieu de vouloir tirer la couverture à nous, apprenons à nous rapprocher, sinon il y en aura toujours qui resteront au froid, celle-ci n’ayant pas le pouvoir de s’agrandir.
Lâcher les armes
C’est facile de stipuler.
Ça l’est moins de se rendre à l’évidence.
Au cœur de la cible
On ne peut pas toujours viser l’excellence.
Il faut aussi savoir jouer.