En 2050…

D’après ce qu’on entend de part et d’autre, selon les experts, en 2050:

  • Les glaces des pôles auront bien fondu et le niveau de la mer aura monté d’autant
  • Les énergies fossiles seront épuisées
  • Le climat sera déréglé
  • Les arbres ne seront plus en quantité suffisante pour traiter le gaz carbonique produit
  • Les poissons auront disparu à cause de la pêche intensive
  • Les animaux sauvages ne devraient guère être plus nombreux
  • Une ou deux centrales nucléaires auront sans doute fuit pour des « raisons imprévisibles »

En même temps on continue toujours selon le même rythme… pourquoi?

Sacré Peyo

Pour en revenir à la Schtroumpfette, il faut tout de même relever que si cet album fait largement sourire les adultes par son propos décalé, il reste peu évident à appréhender avec un enfant tant la situation a changé, fort heureusement dirons-nous avec le recul, depuis 1967. Dans cette sympathique série, cet épisode, contrairement à la plupart des autres, a mal vieilli face à l’évolution positive de la société. A éviter donc avec un enfant si vous ne voulez pas vous retrouver à broder une histoire compréhensible et valable dans notre quotidien par dessus des séries d’évenements et d’interprétations considérées aujourd’hui comme mysogines.

Peyo, le regard aiguisé sur la nature humaine, vulgarisée à travers ses petits bonshommes bleus (probablement y reviendrai-je, la vie me donnant le plaisir de les redécouvrir et les considérations philosophiques sur la nature humaine dans ce modèle simplifié ne manquant pas), dont le public reste majoritairement composé d’enfants, nous démontre aussi une chose simple à la lecture de sa plume: en plus de 40 ans, la principale évolution de la pensée sociale vient du combat des femmes, le mâle, quant à lui, continue toujours à vivre avec ses travers.

Moralité, Mesdames, continuez à vous battre, le monde n’ira certainement pas en s’améliorant par le fait des hommes ! Et surtout ne vous laissez pas corrompre !

Chair à canon

La plus belle notion d’économie est sans doute celle de stakeholders (ou des parties prenantes en français), qui prend en compte tous les acteurs d’un système et soutient que c’est avec la participation de tous que le système peut être optimisé. En contre-partie, elle engage le système a prendre soin de chacun d’entre.

Evidemment, cela induit nécessairement une redistribution des richesses du système de ces actionnaires (les shareholders) vers les autres parties prenantes, voir principalement vers ses employés qui en général sont les moins investis, l’objectif d’une entreprise étant de générer de l’argent.

Toute la tristesse de la chose réside dans le simple fait que malgré le nombre, seul le pouvoir a force de décision. Et malheureusement, celui-ci ne semble pas comprendre vraiment ce qu’il a à y gagner, puisque ce n’est ni plus d’argent, ni plus de pouvoir. Dommage pour l’humanité.

 

C’était une petite pensée pour tous ceux à qui l’on fait comprendre qu’ils devraient être bien heureux de pouvoir travailler et toucher un salaire.

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