En général, un organigramme se présente de manière décionnelle et de responsabilité légale, plus on est placé en haut, plus notre pouvoir de décision est grand.
On pourrait imaginer une représentation exactement à l’inverse en terme de responsabilité humaine, ainsi apparaîtrait le poids de la structure que les managers ont à porter.
Une autre image que celle du tertre, dont le sommet principalement se réjouit du beau temps. Une pyramide inversée, soutenue par de nombreux piliers ancrés dans la terre, avec une large base en plein ciel.
Ainsi, plutôt qu’une vision d’énergie tirée de la terre, on pourrait y voir que c’est le ciel qui nourrit le système. N’est-ce pas le cas? N’est-ce pas la présence de l’atmosphère qui a permis à la vie de se développer et qui différencie notre planète des autres connues? Alors pourquoi un système ne serait-il pas en entonnoir? Plus de soleil pour la majorité, des responsabilités mises en évidence pour ceux qui soutiennent le tout, les rendant ainsi conscients de leur rôle. Responsabilités que l’on ne peut plus cacher lorsque le pilier a des faiblesses, tant le poids au-dessus fait pression. Du coup, on pourrait aussi y mettre plus de piliers, se renforçant les uns les autres, plutôt que de réserver quelques places au soleil, nécessitant de se battre pour les atteindre, tant on peut y associer des notions de privilèges au lieu de celles de responsabilités face à ses collaborateurs. Une vision sur pilotis!