Hommage à Franquin
Ne dites pas les sens interdits. Mais dites l’essence n’est pas conseillée.
Ne dites pas les sens interdits. Mais dites l’essence n’est pas conseillée.
Je ne m’arrête jamais de penser mais parfois d’écrire, comme je ne m’arrête jamais de rêver mais parfois de dormir.
On nous dit aujourd’hui qu’il ne fallait pas croire hier
Pourquoi alors devrais-je écouter aujourd’hui
Quand demain nous dira qu’hier avait menti.
Avant on prenait le temps de bien faire. Maintenant on a oublié les bienfaits de prendre le temps.
Libre de creuser ce que j’ai. J’ai une conscience, je peux explorer cette conscience pendant des années, jusqu’à la rendre suraiguë, éveillée. Et capable d’une certaine distance vis-à-vis des désirs et des comportements que mes neurones miroirs me poussent à imiter. […Il faut] « se libérer du connu », c’est-à-dire de tous les conditionnements et fanatismes dont nous avons été contaminés, de tous les mimétismes rivaux qui jalonnent notre existence et nous imprègnent.
Tiré de « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner », propos de Jean-Michel Oughourlian recueillis par Patrice Van Eersel, Le Livre de Poche, 2015
Mourir
C’est facile
Tout le monde le fait.
Mais vivre ?
Ah vivre !
Je crois bien que chez moi la paresse est venue avec la souffrance.
Mais si la seconde laisse toujours planer son ombre, j’ai fait de mon ombre la première.
Tous les régimes ont cherché, un jour, à empêcher le peuple d’accéder à l’information pour mieux le contrôler.
Aujourd’hui c’est l’inverse. On nous noie sous l’information pour mieux nous diviser et nous empêcher d’y voir clair.
Comme quoi deux extrêmes mènent souvent au même résultat.
L’esprit n’aime pas le vide, alors il opère des manœuvres d’évitement et il se réfugie dans des rêves qu’il baptise vérité.
Tiré du « Miroir de sang », de Brent Weeks, Bragelonne 2017
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Souhaitons à tous ceux qui utilisent cette rengaine de revoir leur jugement de temps à autre!