Vie vide
Ce que je redoute le plus
Ce n’est pas la mort.
C’est l’absence de vie.
Ce que je redoute le plus
Ce n’est pas la mort.
C’est l’absence de vie.
Mourir libre, c’est vivre encore.
Baiser.
Boire.
Bouffer.
Respirer.
La mort s’est lentement glissée dans tout ce qui nous fait vivre.
La trentaine, c’est se retrouver au milieu de rien
Entre un passé révolu et un avenir incertain
Pour en revenir à la Schtroumpfette, il faut tout de même relever que si cet album fait largement sourire les adultes par son propos décalé, il reste peu évident à appréhender avec un enfant tant la situation a changé, fort heureusement dirons-nous avec le recul, depuis 1967. Dans cette sympathique série, cet épisode, contrairement à la plupart des autres, a mal vieilli face à l’évolution positive de la société. A éviter donc avec un enfant si vous ne voulez pas vous retrouver à broder une histoire compréhensible et valable dans notre quotidien par dessus des séries d’évenements et d’interprétations considérées aujourd’hui comme mysogines.
Peyo, le regard aiguisé sur la nature humaine, vulgarisée à travers ses petits bonshommes bleus (probablement y reviendrai-je, la vie me donnant le plaisir de les redécouvrir et les considérations philosophiques sur la nature humaine dans ce modèle simplifié ne manquant pas), dont le public reste majoritairement composé d’enfants, nous démontre aussi une chose simple à la lecture de sa plume: en plus de 40 ans, la principale évolution de la pensée sociale vient du combat des femmes, le mâle, quant à lui, continue toujours à vivre avec ses travers.
Moralité, Mesdames, continuez à vous battre, le monde n’ira certainement pas en s’améliorant par le fait des hommes ! Et surtout ne vous laissez pas corrompre !
Dans la vie nous devons tous un jour faire face à ce dilemme : choisir entre la vengeance et le pardon. Avant de faire ce choix il faut bien se rappeler que si le pardon ne peut être vengé, la vengeance, elle, peut être pardonnée.
A se tuer lentement on espère que ça finira vite.
Les souvenirs ne sont que des manuscrits de l’esprit.
Le temps leur donne une dimension romanesque.
Nous aimons croire que l’avenir nous rendra notre enfance.
Ne serait-ce pas plus simple de ne jamais l’abandonner ?
Nos souvenirs, comme de petites cailloux, nous indiquent le chemin de retour vers l’enfance.