Alors que le mur se rapproche, on peut se battre pour arracher le volant à celui qui conduit. Notre ego s’exprime, notre expérience n’est pas validée. Celui du chauffeur aussi, il sait où il va.

On peut sortir du véhicule, on ne risque plus rien, si ce n’est que de constater de loin l’accident d’un être cher.

On peut attacher sa ceinture, pourquoi ne pas glisser sur la banquette arrière, se cacher au milieu d’airbags pour mieux se protéger. Sans être kamikaze, continuer la route en prévenant. L’expérience doit être vécue une fois, dix fois, cent fois… Peut-être qu’à force le pilote écoutera les conseils qui invitent au virage, fatigué de se cogner. Peut-être pas… alors on pourra toujours sortir du véhicule, fatigué d’être cogné et de le savoir à l’avance.

Et croiser un autre conducteur…

Nous sommes tous pilotes, sommes-nous capables d’entendre nos passagers?

Les enfants, tant qu’à eux, sont souvent plus sages. Ils savent encore qu’ils ne connaissent pas la route qu’ils empruntent.