Avec le temps, va, tout s’en va ?
Ô sagesse
Je ne sais pas
Si chaque jour qui passe
Me rapproche
Ou m’éloigne de toi.
Ô sagesse
Je ne sais pas
Si chaque jour qui passe
Me rapproche
Ou m’éloigne de toi.
Ce que je redoute le plus
Ce n’est pas la mort.
C’est l’absence de vie.
Le passéisme et le fatalisme
Ont ceci en commun
De ne laisser aucune place
A la jouissance immédiate.
Voir pour croire.
Moi je veux bien.
Mais est-ce que le voir écrit suffit ?
Tomber amoureux, c’est comme de perdre pied.
On sait où l’on est sans savoir où l’on va.
Mourir libre, c’est vivre encore.
Baiser.
Boire.
Bouffer.
Respirer.
La mort s’est lentement glissée dans tout ce qui nous fait vivre.
Faire en sorte
Que l’avenir soit à la hauteur de nos attentes.
Pas l’inverse.
L’avenir est noir.
Et nos erreurs coûtent cher à sa mémoire.
Si la fin du monde
Et celle de l’humanité
Coïncidaient
Ce serait une grande injustice.