A bon escient
Les gens qui n’ont qu’une parole
Ont meilleur temps de la garder pour le moment opportun.
Les gens qui n’ont qu’une parole
Ont meilleur temps de la garder pour le moment opportun.
Si l’union fait la force, pourquoi sommes-nous plus préoccupés par la qualité de la vie que par sa quantité ?
La cruauté se cache souvent derrière le masque de l’indifférence.
Prendre le temps est le seul luxe que les pauvres peuvent s’offrir.
Si le rire est le propre de l’homme, alors que dire de la haine ?
Si la connerie était un droit,
Peut-être que certains, par esprit de rébellion, y renonceraient
Ou en useraient seulement avec parcimonie.
Malheureusement j’ai l’impression que c’est plutôt un devoir.
Faire un enfant, c’est être prêt à se voir vieillir.
Parler comme un dictionnaire
C’est sans doute honorable
Mais ça n’aide pas à se faire comprendre.
Faut-il mourir avec un point ou en laisser en suspension ?
Quand tu m’embrasses,
Toi, tournesol
Tourne le sol
Et je m’embrase
Et tes caresses
Tes doigts qui glissent
Sur ma peau lisse
Laissent des traces
Comme le soleil
Si sensuelles
Que je trépasse
D’allégresse
Quand tu m’embrasses
Toi, tournesol
Le soleil vole
Les heures s’effacent
Quand tu m’enlaces
Toi, tournesol
Tourne le sol
Et je m’embrase
Tu es promesse
D’aubes moins seules
Toi, tournesol
Moi, hirondelle
Tous deux pourchas-
-Sant le soleil
A la recherche
De l’éternel
Toi, tournesol
Quand tu m’embrasses
Tu es l’idéale complice
Plus efficace
Pour quitter le sol
Que les plus douces
Vapeurs d’alcool
Quand je rêvasse
A même le sol
Tu es merveille
Je me prélasse
Je me délasse
Sur ta corolle
Toi, tournesol
Moi, hirondelle
Quand tu m’embrasses,
Toi, tournesol
Tourne le sol
Et je m’embrase
Tu es réglisse
Tu es mélasse
Huile essentielle
Fleur de soleil
Tu es la seule
Qui m’émerveille
Une vue nouvelle
Dans mon précipice
Quand tu m’embrasses,
Toi, tournesol
Tourne le sol
Et je m’embrase…